tisseur de poèmes

Novembre ,mois mal aimé 

La vie est-elle si morne 

Que l'on ait besoin de sensation forte

11 novembre à onze heures onze

Comme si la sombre perspective d'un pays en dette ne suffisait pas

Ou parce que l'on s'y attendait ,nous avons besoin de sensationnel

Plus de discours à promesses ,à des temps meilleurs,

Ne plus être l'objet d'un dieu ,l'élu 

Le temps des profaites est attendu

Les faits sont là ,  le es-se empêche la roue de sortir  pour avancer

Quelque chose qui nous réveille ,de l'inattendu

Parce que tout ce qui peut être anticipé est retardé jusqu'à  la dernière limite

Cela pourrait changer entre temps, vous êtes trop pessimiste ,

Là au moins devant cet événement inconnu

Tout le monde sera obligé de s'y mettre pour s'en sortir  sans financement occulte 

Cette semaine qui bascule dans l'horreur 

Une innocente jeune fille  assassinée par un homme  de sa ville

Elle s'appelait Océane et  cet homme plein a fait  sombrer ses parents dans la douleur

Une mer qui a l'écume aux lèvres se meurt dans un bruit  vague sur le bord d'une plage

Une mer   se fracasse contre un rocher dans un fracas de vagues 

Se rendre compte de l'irréparable ,vouloir s'effacer 

Comme si une nouvelle page blanche pouvait s'écrire

A quoi sert une âme immortelle s'il elle n'a pas été purifiée

C'est peut être pour cela que la réincarnation s'opère

Tant que nous ne sommes pas méritants

Se faire enterrer ,être dans un trou noir celui des divinités infernales

La peur du diable ,des enfers pourtant

Contrairement à la crémation ,   la lumière , la flamme

Quand il meurt pourquoi se moque t-on de lui en le mettant en boîte

Une boîte de nuit dans une tombe

Si rien ne se passe dehors , dedans qu'est qui m'arrive 

Tu es venue à 12