tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

A la recherche d'une vérité charnelle

Cils :rames d'un bateau grec 
Les larmes : la mer d'autant plus qu'elles sont salées
Le nez :la proue 
Les lèvres :
le canot de sauvetage 
Un passage clandestin par rapport à la normalité 
Dans une géographie trouée 
Ce sont les rêves qui construisent le lieu
Une dimension de nous même  
Dans un à tout bout de champ 
Ce sentier qui le fait rectangle 
Se ferme au bruit qui cache quelque chose 
Franchir les orées
Picorer les parois d'une montagne 
Le rêve n'est qu'un placebo 
La paupière une lentille pour mieux y voir

je ne sais plus 
je regarde en arrière 
Je parcours tous les chemins
Je fouille 
Essaie de me rappeler la dernière chose que j'ai faite
Je trie ma mémoire 
Mes souvenirs
Je devrais pourtant encore savoir comme on fait du vélo 
conduit une voiture
A l'étroit scrutée de partout

Caresser c'est aller à la recherche de ce que l'on connait pas 
Embrasser c'est comme pour les enfants pour un bobo
le corps d'une femme qui a eu mal d'un manque 
Faire l'amour ce sont tous les petits verres d'une partie de son corps qui font l'ivresse des sens

Je cherchais un dialogue 
Je voulais qu'un échange ait lieu 
Que quelque chose arrive
Tes yeux prenaient en cliché la couleur du ciel
Comme si tu venais du ciel
Aller trouver ta langue pour raconter

Tu es là pour qui 
pourquoi 
dois je me questionner pour avoir la réponse 
A qui ai je l'honneur 
un déshonneur de ne pas savoir 
Aussi belle , il faut que tu sois honorable
Un de tes doigts à le geste de presser sur
Comme si tu allais taper un mot sur le clavier de tes lèvres 
Tes yeux sont dirigés vers moi comme si ils avaient avant le clavier d'une machine à écrire 
Ta main en suspens attend 
le plus dur c'est le premier mot

La vérité nous évite : monde d’illusions 

Dis le au feu 

Cendres  

Dis le à la mer 

Les vagues

Dis le au vent

Objets qui volent

Dis le aux nuages 

Il pleut

Dis le au jour 

La nuit  

D qui pousse un i arrêté par le t de temps

On te répond par forcément en paroles 

Mais toujours en impermanence 

Je dois te le dire

Comme si le silence avait perdu patience

Comme si plus rien d’autres n’avaient réussi à t’atteindre

Tes pavillons de grande écoute ont peur de ce ire dans dire 

Cette colère :ne vois tu donc pas alors écoute 

La vérité nous évite : monde d’illusions

Sous la colère , sous la peine , sous tes valeurs 

Parce que tu n’as plus confiance

Alors la vérité fini par tomber

On perd nos illusions 

Mais écouterons nous pour autant le feu, le vent ,la mer ...








13/10/2021
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