Absence
Il surfe entre deux vagues à l'âme
Les vagues affilent leurs lames
Montent à l'assaut du cape et d'épée
Tentent un débarquement nocturne et une diurne échappée
Du coulis de ses doigts vermillons
Rigolent des vaguelettes de frissons
La cascade de sa chevelure noire réfléchit à foison
Sa peau est drapée de soie lamée d'or
Ses senteurs orientales annoncent Melchior
Son regard Hoggar reflète l'oasis bleu du bédouin
De son nombril ,île océane ,émerge le marsouin
Puis c'est le grand désert jusqu'aux mamelons de dunes
Ses voluptés de sable allument des feux follets
en attendant la lune
Enfin les puits de leurs lèvres rubicondes
Abreuvent leurs langues
Le pont s'abaisse et leurs corps tanguent
Le doux balancement de ces cils palmiers
Où seul avance la pièce d'un harem de damiers
Le "chamot" cherche "chamail" pour chalouper un mirage
La caravane passe , le désir s'extase à chaque voyage
A la lecture rétrospective d'un poème sur le 81212
La mélodies de ses courbes donne le blues
A contretemps d'une disquette
Souvenir d'une rencontre "bucalcoolique" dans une goguette
Livre mort d'une coupe de vers dans l'ivresse
le penchant d'un jour aux confins d'une défaite
Le parfum d'une nuit à l'aube d'une grande fête
Tout espoir est parti en fumée
Et le mégot de ses soucis saupoudre le phénix de ses cendres
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