tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

accro nyme

maux en abrégés, un vain sec

un désalter ego

qué mander quand l'encre chasse

le fond d'une poche , d'un verre ,du désespoir

les cris qui restent au fond de la gorge 

enrouée de coûts élevés de la vie

fin limier à la recherche dépris

une retenue sans réserves 

un retrait qui se contracte sous l'épaisseur d'un carton et d'un sac de couchage

dans lequel on devine une forme humaine

période de chômage où seul un coeur simple et sensible habite la chaumière décoiffée d'un chôme

coeur qui se brise contre la vitrine du restaurant

sur le bas-côté ,menue table de chevet

son drap peau claque au vent

à vide , juste désireux d'un bol de soupe chaude

vivre au présent

il demande par-don

de déranger lui qui n'a presque rien à ranger

toujours à découvert

dans sa sébile qu'il boit à l'hallali

comme la quête d'un gibier

le deuil d'une belle châsse

une chasse accourre mais dans la précipitation

si le grain ne meurt

livrée à la misère pousse comme du chiendent

les regards fuient pour cacher un avenir sombre

mettre à l'abri quelques euros de plus pour plus tard

la peur de ne plus avoir , de manquer du moindre confort

mais eux qui économisent chaque jour leurs faits et gestes ,ils ont droit à quoi?

indifférence expro-priée d'une cabane, d'une tente

eux qui étaient des nôtres :argent maison ,travail

comme dans une fosse commune : sdfs

plus d'individualité ,nom conforme

le mur de la honte , le grâle gr gr gr

parce qu'ils nous font voir la réalité

un tôt de pauvreté qui est notre tare.

 

 

 

 



28/11/2010
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