tisseur de poèmes

Tu le  vois quand je   te  désire

Mais si mon corps ne se manifeste  pas

Tu crois que je n'ai pas envie  de toi

Quand tu m'invites dans ton lit ,c'est ta façon de découvrir  une part cachée de ce que tu ressens

Quand je me glisse sous les draps ,j'ai l'impression de feuilleter une page d'un  roman d'amour 

En première lecture ton titre m'a séduit : chéri 

Ma première rime  t'a séduit :chérie 

 Une voyelle muette tellement je suis ému

Retirer la couverture du lit  pour entrer dans une lecture assidue de la première à la dernière page 

Résister à l'intention de lire la dernière page pour arriver à la fin 

Le plaisir , c'est avancer chapitre par chapitre tout en sachant que l'issue sera un accouplement

Le prélude amoureux soulève le drap ,la conclusion d'une vie amoureuse en fin de vie recouvre d'un drap

Quand tu t'y glisses , un courant d'air m'effleure déjà la peau

Le froissement d'un drap qui me flatte en m'honorant de ton amour

Entrer dans une cité interdite d'ordinaire , ouvrir le privé d'une porte 

Pour une visite privée dans tes appartements

Intime rébellion  contre l'interdit  

Un sens  interdit  frémit 

Tant à découvrir sans manquer  , sans indigner

Une pièce de musée que je peux toucher 

Quand tes lèvres goûtent les miennes 

Eplucher le fruit défendu pour atteindre la pulpe 

Boire à petite lampée son jus sucré 

Une lampée incandescente dans tes yeux pétillants

Souffler sur les yeux pour qu'ils rêvent  ce flot d'émotions , de frissons 

Une scène d'intérieure , moteur

Le coeur s'emballe  pour nous faire monter 

Quand nous y avons goûté  , nous sommes   perdus

Tout s'enchaîne ,un fondu enchaîné 

Tout bascule  ,galipettes, eh bah 

Avant de t'appartenir  ,tu me fais languir 

Quand tu me laisses glisser  sur ton corps 

je meurs d'envie  ,j'ai des impatiences 

Quand tu gémis sous mes caresses 

Tu m'excites , tu me rends fou ,une fo-lit 

Quand tu ondules ton corps ,j'ai l'impression que tu m'échappes 

Je te retiens en te clouant de doux baisers 

Tu me pousses à bout ,je ne me retiens plus 

La tour de contrôle me donne le feu vert 

Pour entrer dans l'atmosphère humide du Mont de vénus

Des baisers langoureux pour que plus rien ne sorte

Rester sur la bonne bouche

Essouflés , nous en restons las

Fragiles car nos forces s'en sont allées 

Le temps de tous les dangers 

M'enlacer tout en posant ta tête sur ma poitrine 

Glisser ,enlacer 

Pour qui sont ces serpents qui sifflent au-dessus de nos têtes ?

La serpente d'une gravure 

D'un illustré  et son texte de légende.