tisseur de poèmes

Tu as un troisième oeil posé sur ta poitrine 

Au-dessus de tes deux saints 

Dans ta robe bleue comme un nuage 

Tu sièges comme une déesse orientale 

Tes ô aux sourcils circonflexes 

Reflètent  le rond nu au-dessus  de ton décolleté 

Tu lances tes lèvres ricochets

Sur larrive opposée 

Tes cheveux accoudés de chaque côté de tes épaules

Affalent les accoudoirs d'un divan

Cou sein d'amour sur ta poitrine

Comme une porte qui attend la sonnerie d'un coeur 

Pour ouvrir  ses battants 

Ta tête posée sur ta main 

Comme la coupelle d'un vase

L'invitation d'une belle fleur asiatique 

Aux multiples bras pétales 

Qui ne demande qu'à serrer 

Son verset marin pour une bagathelle.