tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

aimerais faire

 

Le frisson du vent qui te transporte sur le rivage quand la pluie chavire 
Les belles couleurs des toits quand le ciel est gris 
Aimer ce sourire malgré la mauvaise nouvelle 
Ouïr sur tes lèvres ,entendre tes caresses qui donnent le temps 
Regarder sur tes lèvres humides comme un terreau
Les jolies fleurs poussées 
Accepter mes caresses qui repassent un beau corps
Comme une tenue pour une sortie 
Quand le temps tourne à l'averse
Laisse moi voir sur les trottoirs mouillés tes reflets de flaque 
Te voir à l'envers comme une inconnue 
Quand il pleut ,effacer de ma langue tes gouttes pour mieux voir tes Lèvres 
Le vent a poussé la fenêtre , il est venu te chercher 
Laisse moi aller chercher tes yeux comme 
des petits cailloux lumineux pour te ramener 
Laisse moi sécher tes "jeveux"
Mais reprendre les baisers mouillés 
Receuillir dans le creux de ma main ,l'eau de ton corps trempé
Te sécher d'une chaleur amoureuse

Entre deux espoirs
Fuguer la nuit pour te rejoindre
Revenir le jour pour se battre
Car au moins aurais vécu 
Ne pas mourir avec regrets 
Le temps laissent les amoureux s'aimer dit-on
Il n'y aurait que les hommes seuls qui tombent 
La guerre fait de nous des amants
En temps de paix il n'y aura plus l'adrénaline
La routine d'un temps heureux 
En guerre je te donne tout 
Pas sûr du lendemain
L'espoir fait vivre
Nous fait sauter par dessus les grillages
Nous fait sauter par dessus les cratères
Un fusil comme une perche
Poésie pastorale ,une idylle 
Je suis au champ ,j'aime et je rêve 
L'homme qui frôle la mort
Le pasteur de l'âme
Mais au delà en de bonnes mains 
Sous la houlette comment nous écarter 
Dans ce coin de paradis notre Age d'or 
Le long des couloirs interminables des tranchées
Comme un fleuve qui passe le long d'une ville
Emporte tout avec lui 
Pas de coin fenêtre où te regarder !
Que cette fenêtre penchée d'un wagon 
Tu coures sur la cendrée du quai 
Les mouchoirs ont donné le signal du départ 
Tu retiens tes larmes 
Comme si tu savais qu'on allait se revoir 
Le fleuve qui passe n'est que la somme des larmes
Qui emportent les souvenirs
Mais l'eau donne la vie 
La locomotive siffle comme pour désapprouver
Parce qu'il y a des devoirs d'hommes 
Se battre pour la Patrie 
Décidément que de femmes Patrie , Guerre , Gloire , Victoire
Pour nous cela sera l'oiseau 
La promesse d'un printemps , d'un été
Le temps permissif 
Celui d'une permission
Per...missionnaire 
Se convertir à l'idéal 
Aimer et être aimé

 



15/10/2021
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres