tisseur de poèmes

Cette nuit là 

D'un soleil couchant

Au soleil levant  une autre femme dans son lit

Il avait fait montre  , montrer au grand jour  

Mais les aiguilles pendant ce temps lui avait tricoté  un pull over 

Alors qu'il s'était  endormi dans ses bras  en été 

Son coeur régulier  était poussé par des vents contraires 

Ses répétitions toujours à blanc  bien que le décor et les costumes étaient là au cas où

Le tournage aurait commencé mais  les dialogues n'auraient pas été les mêmes que dans le scénario

A partir d'un certain point , sur la ligne de départ  

Mais les virgules avançaient comme  des vagues sans jamais voir la terre à l'horizon

Par le biais de métaphores, le lecteur savait  qu'il parlait d'elle 

Il ne voulait pas dire  un jour  qu'il l'avait simplement vue 

Comme s'il avait voulu voir toutes les filles  du monde 

Il  allait vers d'autres lits 

Comme si son lit  de vin  lui avait tourné la tête 

Jamais chez soi   dans sa chambre d'accueil

Plus à sa place  d'où  il vient

Il reste sur les lisières 

Sa chaleur sourde   pour un amour silencieux 

Il aurait une énergie extraordinaire à faire l'amour 

Epuisé  que si cela avait eu une fin 

L'imposture tenait lieu d'identité 

Ce n'était jamais  ce qu'il avait conçu  , préparé  , rêvé 

Alors il comblait le vide

Sans pourtant oublier , qu'au fond de lui ses sentiments  ressemblaient à une bombe à retardement

Il interrogeait  l'intelligibilité de  ses émotions comme si elles n'allaient pas de soi 

On ne peut se détacher une fois ouvert 

Alors il devait se résigner   à laisser les cendres s'envoler

Même si le feu de l'amour couvait  toujours