tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Anna


Je surprends ma main à écrire ce qui était à fleur d' imagination
Dans un silence adeCOI
Tout jour là pour elle , même pendant iNUIT
Quand tu me lis ,pourtant , tu t'endors
Comme pour activité des mots fixes indoors
Et aussi parce que T/OUTDOORS 
Touts les mots comprenant u sont bus
Comme ceux avec un o sont des bagues de fiançailles 
Comme mes vers sont inégaux , tu ne sais pas que quel pied danser
J'aime à te voir devoir l'armoire qui ressemble à un château 
Avec sa 'garde' robe 
Le miroir est tel un oeil électronique pour l'ouvrir
Ton regard dénudé sans maquillage et la villa de ton Menton 
Que sont tes lèvres et tes yeux 
Avec toi tout les jours sont beau 
Parce que quand il ne fait pas beau ,c'est que je ne sais pas quoi faire de a journée 
Etre avec toi ce n'est pas un mot ment
Alors te voilà décrite 


Le haut de ton visage la scène d'une rue 
Le bas de ton visage une bouche qui ne dirait que moteur
Le u d'un vu de tes lèvres 
Le bout de celles ci qui avancent 
Ton nez un chevalet sur lequel serait posé cette rue
De profil , le haut de tes épaules nues et ton cou
Le début de cette rue
Une remontée des yeux qui ont pourtant beaucoup regardé
Et qui veulent encore voir
Des yeux jamais fatigués se donnent un défi 
De par son seul oeil dans v/O/ir 
Un verbe cyclope 
Une rivière qui contourne l'écoeil
Continue son cours tranquille
Comme une larme sur les côtés 
De par cette rue je vois descendre quelqu'un 
Est-il cette larme qui cherche à atteindre en descendant la rue
Mais toi tu continues d'avancer
Un voir comme dans voir venir
Où tout est arrangé , truqué ,de façade 
La visite d'un officiel
Cela tu n'en veux pas
Du reste ,la rue est déserte, les réverbères sont allumés 
Que cet homme ,le dernier du crépuscule avant la nuit
Faire voir :partout où elle passe
Les choses se donnent à voir comme un billet d'entrée
Elle passe le voir
Parce que le voir est pris pour un pont levé 
On a jamais accès à ses yeux qui suivent la rue, qui avancent 
Un voir comme compris , inclus 
Deux yeux entre parenthèses d'un visage
L'infini est son sujet d'étude 
Des bornes de connaissance
Confrontés avec la réalité ,les souvenirs décoivent
Une rue ,dans la ville
L'anonyme mais sur laquelle marche Ils et Elles
Quand elle quittera la ville , les sentiers , les pistes
Sauvages , fréquentés par des connaisseurs
Sur la rue des traces de rayures 
Celles des pas multiples
Au milieu de celle ci ta bouche lègèrement entrouverte
Quelques rayures comme des cheveux y dépassent
L'homme qui descend sur le côté lui suit la ligne du trottoir
Tu regardes l'avenir 
Il ne faut pas regarder dans ses yeux et y voir les souvenirs

Quant à moi
Tu ne vois pas mes yeux tant que tu ne seras pas arrivées à mes lèvres 
Une invitation à embarquer , gorge déployée comme une voile 
Une petite mèche en boucle sur ta gorge comme une amarre à délier
Lèvres rouges pour la nuit si tu es en retard 
Une fois partis je ne sais quand le retour 
Transformer l'ordinaire en curiosité 
Ne pas regarder mes yeux car tu me reconnaîtrais
Aller à l'aventure avec une inconnue 
le na dans Ana comme un non
Oubli mon prénom
Je t'offre ce qui fait que les rencontres ont lieu


13/07/2021
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres