tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

année du coq

En espérant qu’il ne chantera que les matins
Qu’il n’y aura plus de soirs , sombre comme tristesse
Laisse moi comme une année sans laisse
Comme un prolongement du corps qui n’en finit jamais
Même à distance ,une référence ultime de toute expérience
Une matrice de la perception
Pas un lieu quel-conque
Un lieu qui nous appellera toujours de sa conque
Un endroit où je ne me sens pas continuellement exposé
Une feuille tirée par la pluie vers les égoûts et couleurs
Une plaque des goûts faite de mots avec l'oeil du lecteur en son centre
Quand on s’arrête d’écrire ,on redevient soi même
Se protéger des effets d’un texte
Entre celui qui fuit ou qui reste
Toujours à long therme
Parce qu’ une main engourdie froide
 


05/01/2017
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