tisseur de poèmes

.Elle se tenait près de la fenêtre son corps sombre sous sa robe de nuit blanche , un peu comme si elle l' ouvrait , légèrement pour laisser une dose d'incertitude .La voilà maintenant dos à la fenêtre , une petite ,pas la grande qui donnait voie sur le jardin.Celle elle qui donne sur la ruelle , le bord de fenêtre intérieure comme celle d'un trottoir au lendemain d'une grande fête ou d'un grand désespoir .Sur son île de sein , échevelée comme après une nuit de grand vent , les membres inertes rejetés sur du sable.Une chemisette à points de suspensions.On ne sera pas ce qui s'est passé .Elle se mord la lèvre pour ne rien dire non plus. On dirait du givre sur les carreaux .Dedans il semble faire plus chaud ?Mais est-ce lui qui avait eu plus chaud sur elle ?Hébétée elle ne ressent plus rien