tisseur de poèmes

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Automne

Ce soir je me suis arrêté sous le réverbère d'automne 
Sous les lampions des feuilles d'automnes
Je ne les ai pas entendues tomber 
Trop occuper à regarder leurs robes
Pas quand elles tombent "la veste"
Je les garde dans mon herbier 
Mon vestiaire

Les branches porte manteaux 
Garde robe 
Le cintre :partie du théâtre située au-dessus de la scène
Où l'on remonte les décors :pour la prochaine saison
Les jours déclinent mais la nature décline
Donne plusieurs formes
Une désinence verbale pour les feuilles
La couleur quand elle s'en va 
Et voilà que l'homme s'y intéresse 
Quand c'est le vert du printemps 
C'est le mot printemps qui a la vedette 
Aussi prendre quelqu'un sans vert c'est le prendre au dépourvu 
La feuille d'automne est une pomme d'amour 
Teints de jaune et rouge 
Une feuille qui brunit , couleur Terre 
Puis le vent du globe , le rugissant la souffleuse 
Une feuille qui tombe comme la neige 
On n'entend pas non plus son bruit 
Tant qu'il y a des feuilles l'homme garde espoir 
Puis il sait qu'elles vont tomber
Parce que le sol est jonché 
L'homme une belle rue toute propre 
Effacer la chute 
Je n'ai pas entendu les feuilles tombées
C'est l'homme qui fait grand bruit à son sujet



20/10/2018
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