tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

aviatrice

Un marguerite entre ses lèvres 
A gauche côté fleur , à droite boucle d'oreille 
Tenir en équilibre son visage 
Ai je besoin de voir ses yeux ?
Une ligne d'arrivée 
J'aime à me réjouir d'un mouvement discontinu 
Depuis mon d'épars 
Nous avons tous une fin mais pourquoi n'arriverais je pas en retard 
L'arrivée est un endroit désespérant qu'on ne parvient pas à nommer
Ce que je suis je ne l'ai qu'à le devenir en existant
Vieillir c'est s'exposer et davantage ,contempler ,devenir plus modeste 
Devenir ce que l'on ne savait pas être 
Accomplir ce qu'on croyait depuis toujours à être ,à devenir
Je vois tes cheveux comme des tiges de fleur qui se balancent 
Le vent va faire tourner la fleur de marguerite comme une hélice
Un voyage dans les avions d'autrefois 
Ta gorge déployée comme une piste de décollage 
Ta poésie comme un livre de bord 
J'aime à t'écrire ,tu es une page blanche 
J'aime à te lire comme une carte postale envoyée de ton vers
Vers où tu te destines , d'est ines Oùest ...ce ?
Otesse de l'air tu as supprimé l'air pour que je ne suive pas 
Ton poème tu l'as peut être écrit en cours de route et laissé 
Echapper comme une bouteille à la mer
Cela vient d'un vers 
Pilôte ,je ne sais où tu t'es posée
Sûrement jusqu'à l'effeuillage complet de ta marguerite 
Tu as semé les gouttes de pétales 
Le coeur jaune de la fleur comme tournesol vers le soleil
Vol de jour , vol de nuit 
Sans hélices tu marches au solaire
Je suis hélicoptère , hélices horizontales
Je ne vois rien à l'horizon 
Je monte en colimaçon 
Maçon d'un mur du son 
Mermoz , Guyemer poétique 




19/04/2018
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