tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

belle lu rette

Rentré depuis une semaine  seulement

Proche par le souvenir et lointain   par la distance 

Mais est-ce que le souvenir a une distance ? 

Quand il marque  page , je retrouve le chapitre  

Partir à tant , arriver à peu 

Que n'ai je pas découvert ? 

Au bout de mes périples serais-je nu ?

Ni tout à fait le même ,  ni tout à fait autre  

Ni tout à fait  dehors  ,  ni tout à fait chez soi dedans

Juste étrange  

Sans aller , revenir avec 

L'avion prend son son aile tous les paysages  traversés  

Ses hublots sont comme les yeux d'un dieu aérien  

Une traînée dans le ciel comme un fil qui s'effiloche

Pendant le trajet

 

Mon oeil vague , mon corps qui flotte comme dans un habit trop grand 

Mon âme chiffonnée  comme un brouillon

Se demander avant qu'il ne soit trop  tard

Réussir à se rencontrer

Ses photos et la vie du pays indigène  se confondent

Arrête une scène le temps d'un clic

Puis le lecteur d'images s'efface pour redonner vie  à ce qu'il a photographié 

Il s'attache à l'un et à l'autre  

Il ne peut défaire un regard  

Gourmand , il goûte plus qu'il ne faut 

Dans l'abîme tout pousse de travers

Mais  il a atteint des sommets hauts en couleur

Toutes les petites graines de ses chemins 

Bien arrosées d'une écriture fluide 

Lisse , peaufinée comme la  peau douce d'une femme 

Beau aime , jamais rangé 

Son livre d'images sous le bras

Toujours une hissetoire au bout de ses horizons

A son retour 

A l'atterrissage 

Tout commence à chuter

Enveloppé de lumière

Ce qu'il croyait en train de briller , brûle

Il devient terre à terre 



26/09/2012
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