tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Bon repas

Do , Ré juillet et août 

Mi septembre ,

Carte posthâle  

L'automne , un brun dramatique

La palette de la saison emprunte  les pelages des fauves  

Dans sa peau d'or aux taches  noires , guépard   dans les nuits plus longues 

Mettre un pied dans la lumière  , sauver quelques jours 

Un regard cuivre astiqué avec à la clef  des oeillades félines comme une invite  

Au fard mate  de l'homme ,  ses touches brillantes qui allument  

Sa base de maquillage patinée d'un vert menthe glacé  ou bleu givré

Fard vieil or  , bronze d'un coeur qui bat  

Une porte qui s'ouvre 

Image" personnel "de maison

Aristocrachic  

Pour un tea shirt   à son effigie 

Enfermé à l'intérieur  comme dans un coffre à bijoux

Dans son rouge au fini translucide  

Il peut lire son baiser  ,  

Comme il pourrait lire une phrase  qui donnerait lieu  à un wagon de mots 

Il n'est plus victime de rien 

Car il la décrit d'un regard  avec ses mots propres   

Les teintes assombries  dans une parenthèse hallucinée 

L'amour fou  d'un étrange plaisir 

Son vernis bête noire  ,  sa peau chair  , ses lèvres bordeaux 

Il ne reste plus que le bois de rose 

Mais une bouchée double 

Ils ont cru 

Désirs brûlants   

Du tout cuit 



22/09/2012
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