tisseur de poèmes

Breizh sous la cendre
Quand le soleil s'est consumé
Je vois la Bretagne
Bretonne la tonn/erre
Vaguement
Le couchant s'éclaire jusqu'à sa chute derrière l'horizon
L'homme éteint la lumière alors qu'il est déjà couché
Le soleil levant est un éteig/noir
L'homme qui se lève reste 'luit '
Un vers luisant vers sa journée de travail
Le poète est toujours debout à la verticale de ses mots
Des mots piquets de tente qu'il écrit sur la toile
Sa main suit l'esprit naturellement
Sur la courbe parfaite du tombé d'un tissu
Sans phrases trop brèves qui tomberaient dans une sorte de trou
Sans phrases trop longues qui garderaient hors d'haleine
Une pensée et une parole qui arrivent à leur terme
Sans rencontrer d'obstacles
Bre/ton comme ses phrases musicales
Bre/ton s'en va en rythme , revient en cadence
De tout le reste quand le jour à brûler