tisseur de poèmes

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Brite

L'emballant dans un drap
Dans lequel nous avions faits l'amour
Un nouveau genre artistique 
Comme le Pont Neuf de Christo passait l'eau pure
Dans le miroir je me souviens de ton baiser langue d'oil
Et du mien langue d'oc
Nos visages Roussillon comme deux ados qui s'aiment pour le première fois
Je me regarde dans le miroir pont aqueduc d'un temps si précieux 
Insoutenables langues étreintes à coucher sur un lit
Fléchir peu à peu ,attendrir , toucher
Seul ce qui brûle : passion ,fièvre
Accepter l'effondrement pour agir au mieux 
Ce qui ronge ,érode, creuse
Ce pôle an ploie à chaque bout d'une année
Indé /terre minée
Réponse avec une encre spéciale ,une plume éponge
De la fenêtre voir la mer en blouse rayée de vagues
Dans prendre , il y a rendre
Comme si le jour avait un pacte à respecter 
Et que la nuit était à prendre
Chaque jour une parole recueillie 
Replantée avant de se coucher 
Elle s'appelle Brite 
Comme en anglais Bright 



13/09/2020
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