tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Cinq août ,cinq doigts

De châtelaine romantique sortait la nudité d'une déesse grecque
Deux raisons de peindre :pinceau dans la lumière ,ceinture d'or 
D'un soleil ,l'ombre en forme de longue corde -elle se mettait à sauter
Elle faisait la belle en passant par le chapelier ,chapeau lancé pardessus 
Le mur invisible ,maisons palettes aux couleurs jaune, verte, rouge, 
Bleue.L'ombre sur ses mains ,on aurait dit des gants ,quand l'ombre glisse lentement on aurait dit qu'elle les enlève ,que ses doigts 
S'allongent en s'étirant,libère un secret de nuit.
Pauvre et triste tiroir où sont rangés mes souvenirs de veufs
Reféconder ma mémoire fertile en ouvrant ce tiroir jadis délaissé 
Je n'avais rien oublié 
C'est la nuit que les heures se marquent et que sonnent leurs 
Heures pendant le jour comme si gravées en filigrane puis 
Libérées le secret qui s'était noué à ce moment 
Tête de station je monte dans ton taxi 
Taxi jaune ,ton ciré par ce jour de pluie 
Taxi noir, par ce ciel de deuil
Du pont de mon bras parlequel tu passes le tien
L'onde de nos regards frémit 
Souffle de vent qui va balayer ces vilains nuages devient 
Souffle de Jasmin 
Nous prendre par les mains
Mains hélices vers les cieux dégagés 
Après être passé devant Elysée 
Tu deviens Lysa , el occupée à voler ,ée dans les nuées 
Après la curiosité des monuments de Paris
Nous devenons objet de curio"city" 
CéCité en agitant leurs feuilles blanches comme des mouchoirs 
Cane , grand crayon blanc , pointe noire pupille après avoir retiré
La capuchon ,casque du pilote 
Un air France 


05/08/2018
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