tisseur de poèmes

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citadelle

Lancer d’une main dans l’écriture
Rattraper de deux le lecteur
Passé et présent se confondent dans un demain
La deuxième main qui n’écrit pas donne les lignes
Ecrire un corps guidé par le souci de vérité
En pensée on ne sait qu’en penser
Qu’écrire serait avoir
Alors que penser à l’être serait qu’éphémère
A côté de ceux qui ne l’ont pas eue
Hors impair sans la prétention du pair
M’est ce basse , chuchoter un nom que l’on entend jamais
Pourquoi un nom quand le corps est écrit
Un texte griot pour une griotte la cerise sur le gâteau
Tester sa résistance aux assauts
Serait-elle imprenable ?
Sous les coups de bélier elle empêche ses pierres de tomber
En caressant son dos pour qu’entre elle et lui , il n’y ait point d’éboulis
Sans regarder en arrière croit-il
Mais dans sa tête un miroir , elle le voit devant
Au lecteur de lire dans les pensées de sa prochaine
Ou atteindre son septième sommeil : sa création


02/11/2015
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