tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

constat aimable

La présence de la lumière le fait tenir,l' absence de lumière son flagrant de lit 

Ses mots décousus ont perdu le fil pour les recoudre en phrases

Le chemin s'est perdu 

Il a paumé son chemain 

Il ne lui reste plus que les doigts pour la direction , la marche à suivre

Le bruit lui court jamais blanc ,noir de mots basse altitude qui radotent ,de chansons à la radio qui se répètent 

Bruit sur bruit comme ton sur ton

Le contage n'est plus que brouhaha

Qui vieillit le monde ou lui ? 

Juste des jours ordinaires pourtant éternels :le temps d'une vie.



15/02/2011
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