tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

crayon noir sur cheval blanc

Tout de noir écrit , sans rien pour respirer
Une beauté insolente , tout de noir vêtu
Se rendre invisible
Tout le reste aux alentours prend la poussière
Devient vent de sable , rendre ‘sec ...terre ‘
Un été brulant , tu es vermeil : tu n’oses plus
Tes pensées déjà noires , prêtes à écrire
Chercher la trouée blanche pour faire circuler l’air
Refroidir l’intérieur
Dans tes prières tu demandes la pluie ; des gouttes d’eau virgules , points
Mais sur la surface des scarifications comme une marque de virilité
Des points noirs ; des mouches selon ton humeur
Penseur libre , tu sors une main
Tu lèves le crayon non pas comme si tu traversais un cours d’eau
Tu ne cherches pas le puits pour remplir d’encre
Une voix blanche , transmuée
Cris dans le noir , échos de terreur
Il se fait alors encore plus noir , absolu
Demander l’absolu...tion ?
On ne rééduque pas dans les rêves de jour
Alors écrit en dormant
 


17/01/2016
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