tisseur de poèmes

Moi qui cherchais le passage cl'où t'es 
Tu m'envoies un chemin de traverse
Un chemin fait de rides d'eau ou de rides de sable
Comme si les coups de vent m'indiquait ton chemin 
Comme s'il créait un pont de formes sur une surface lisse
Dont on ne reconnait aucun tracé
Un chemin lisse trop loin d'un port qui m'aurais fait revenir en arrière
Alors le vent s'est mis à rebrousser 
Comme des manches rebroussées qui forment accordéon sur le bras
Après avoir traversé le vent a rendu son pinceau 
Il m'a laissé reprendre mon dessein 
Pour me tenir compagnie je me mettais à deviser 
Je parlais en monnaie étrangère sonnante et trébuchante 
Comme pour baliser le chemin du retour ou pour payer le vent 
D'avance qui me ramènerait en coup de vent ou pour me débarasser
Du matériel qui me préoccupait 
A ne penser qu'au retour ,qu'à te chercher sans me laisser aller à la 
Joie de te retrouver 
Comme si en face de quelque chose qui n'arrive pas , qu'on ne voit 
Pas on n'arrive pas à se défaire de soi
Se dé/fer comme retirer les chaînes : on reste esclave de sa Sauvegarde 
C'est que , tant pis , le destin , la malchance 
On n'oublie que c'est parce qu'on y croit qu'elle apparaîtra 
Non pas par ce que je verrais des mirages , des fantômes d'elle 
Qui me donnera un but alors la nature me donnera des signes 
Pour m'aider dans mon effort