tisseur de poèmes

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dadaisme

Sur le chemin de Damas , je ne vais pas bien
 
Dans le silence du jardin intérieur
Pour ne pas réveiller la guerre qui gronde au loin
Par le Judas trouble fête , j’entends que l’on meurt
 
Convergence du regard vers ce qui est à terre
C’est du béton ? Ironie publicitaire
Nenni , que des tiges de bras de fer
Une fleur tombée , un fusil qui a tiré
Homs incarne les vestiges humains : hommes à demi
Le krak des chevaliers : “m’ état fort “
Des sirènes passeurs ; des dauphins ,
Morts ressuscités selon la légende ; échouer pour s'être dévoilée
Marcherais je dans les rues d'un Berlin en ruines
Victor Hugo et ses Misérables ne sont pas si loin
Les Thénardiers de Turquie , les gavroches de Syrie
Ces ados qui travaillent comme des hommes
Mais qui ont un visage d'enfant
Trop jeune pour se souvenir de la paix
Déracinés d'un paysage de la cité,d'une histoire familiale
L'enfance désidéalisée ,avenir sans horizon
La maison garde ses secrets sous les pierres la mère patrie
D'autres donnent un paradis luxueux à la mort
Rattraper les balles ...dans la fiction
 
 
 
 
 
 
Heureux les insouciants qui ne connaissent
Que ce qu'on leur dit , montre
Je crierai quand même dada
 
 


28/02/2016
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