tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

dans le vacarme des guerres le monde a oublié les enfants

Quand tu te baignes , tes cheveux deviennent bleus
Quand tu regardes la nature , tes cheveux deviennent verts
Tu es la conti/nuité
Celle d' une toile de maître , d' une feuille de poète
Mais au lieu d'être blanche , tu es couleur nuit
Comme les enfants qui sont la continuité des générations
Un enfant aussi sort de la nuit du ventre de sa mère
Les enfants déplacent tout
Pour mieux bouger , pour mieux vivre
Toi aussi mais en te confondant avec les objets
Pour garder ton intimité , pour ne faire qu'un
Ne pas être une femme du dehors
Qui pose son égo en se tenant à côté
En tant que mère elle partagera avec son enfant
S'émerveiller comme les enfants
Ne voir que des horizons sans fins
Un monde univers , infini
Le mot sensibilité te va si bien
Des is avec leurs points comme des yeux
Qui regardent partout
C'est quoi ?
La boucle d'un l et d'un b comme les boucles de tes cheveux
Ton imaginaire digne d'une imagination d'enfant
Se créer des histoires avec ses propres héros légendaires
Les gens d'aire ,sur toute la surface de ta peau
Qui t'ont touchée et sur laquelle pousse des êtres surnaturels
Ceux que je ne vois jamais
C'est qui ?
Comme un enfant du moment que l'on t'aime tu aimes aussi
Quand ce qui t'entoure ne te plaît plus
Comme si tu avais épuisé toutes ses richesses
Quand est que l'on rentre ?
Comme si tu demandais à un artiste de laisser en plan son oeuvre inachevée
Comme si pendant ton temps d'absence on allait la finir , la jeter ...
Pourquoi se coucher ?
La nuit est un prétexte
Pas celui d'une lumière éteinte !
Dessine moi un rêve dans la maison bleue
Le Chat/eau d'une princesse
Qui a ses yeux brillants dans le noir
Comme deux boucles d'or
Pendant que la femme dort
La petite fille renaît



15/08/2013
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