tisseur de poèmes

Un poème sera lu comme un passage d'un grand livre de la réalité
Ce qui est écrit n'est qu'une part grossière :frustrante
Un" recueil "de poésie et une prière
Convertir notre regard profane ,Eloigner nos yeux du vulgaire
Pour nous tourner vers cette embellie
Sous l'enveloppe du sensibe , celle de l'image et du charnel
Comme si nous jetions un voile pudique d'humilité
Sur sa lumière crue nous qui sommes dans le doute
Jusqu'à l'accomplissement , 
l'achèvementLe roulement à billes du sable dans ses yeux
Couchée dans un lit qui ne sombrera pas dans le sommeil
Prendre au creux de son avènement chaque bollée de son corps
Dans son authentique nudité et épouser son devenir
La portée d'un texte nous pousse à privilégier , à délaisser tout le reste
Simplement exclusif et limitatif
Mais une fois exprimé notre amour pour elle
Il faut retrouver la genèse de cet amour
Comme si la parole s'était dissoute après s'être exprimée
Il prête ses traits , sa flamme , son désir d'acteur
Une scène de Mo-lierre comme celui sur les murs qui s'enlace
Elle se glisse dans un costume prêté
Son t"allant" , son expérience rêveuse , son savoir-faire à lui
Combien de fois a t-il vu ce film dans sa tête ?
Il ne s'en lasse pasIl ne sait rien d'elle , 
juste un 'manuel' psychologique , une action intellectuelle
Une séance de répétitions , une mémoire à travailler , une performance 
une incarnation
Des monologues psychologues : psycause
Une femme, ses vies ,qui se dérobe à l'attention derrière un paravent
Lumière invisible pour une nuit de pouvoir
Ce qu'il voit est toujours moins que ce qu'il y a avoir
Le spectateur vient pour une pièce , rapièce , une contribution collective
Mais quand le dialogue s'installe dans le meublé langagier d'une personne réelle
Il pense vivant ; elle est vraie
Leurs compréhensions augmentent leurs plaisirs
Ils sortent du cadre
A scène , donne un coup de fouet , celui de :"moteur"
Une dernière fois la nuit : l'intime
Combien de temps a t-elle mis à voir le jour jusqu'à la réalisation ?
Elle plie ses vêtements du jour
Comme le plat du jour de chacune de ses images à lui
Aux exigences du soir
Après l'amour , elle reluit dans la nuit
La mort a-proche : pour coi
Le souvenir tatoué
Le bruit au loin des gémissements , des cris
Les souvenirs convoqués d'une nuit policière : un roman noir
Ils s'étiolent , s'oublient
Le poète écrit des lettres d'affaires
Offre une valise à ses lectrices pour leurs voyages d'affaires
Vous aurez de nos nouvelles
Une chaise au dos de face ,le chien de garde d'un bureau de poète
Et puis quand il revient "en scène" 
Scénariste 
Il s'en est trouvé une pour exprimer
Mise sur les planches pour la découpe 
Et pourquoi pas cette femme au bout du rouleau de vague 
Le poète aime à élever aussi l'objet ordinaire comme un enfant
Commence par quoi 
Finit par plus rien
Parce que repris ce qui lui appartient 
Après l'ESKIFF simple d'une écoute.