tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

De moi selle


Urgence d'un temps qui passe vite ou vite passé ?  
Sur les rails qu'elle prend pour des lignes d'un cahier 
L'écriture de ses yeux sur la table d'une fenêtre de train 
Lignes intemporelles qui suivent leur train train 
Indienne d'une double lecture à cause de son maquillage 
Au premier regard , elle n'a pas les cheveux noirs , n'est pas basanée
Ce qui est brun clair ce sont ses yeux , ses cheveux 
Vêtue d'un chemisier grège , ce sont mes propos qui se désa/grègent
Parce qu'un coup de fil sur son portable et la grace d'un sourire l'ont déconnectée de mon regard
Mon encre noire sort de son obscurité Le simple fait d'écrire et puis l'obscur se représente compact , dense généralement
Je pense à celles bien présentes à mon esprit Bien que quittées , disparues , c'est le seul moment où le présent est bien réel
lCar présent je suis toujours passé , il y a toujours quelque chose après
Après tout dirais je en fin de journée Je pense aux femmes en pleine forme
Aux contours , à la périphérie -c'est la fête du périphérique !
Le 'male' qu'elles se sont donnés , le bruit du train qui passe près de sa maison ,
sa tête Je suis le walkman , l'homme qui marche sur la voie 
Jusqu'à gagner sa vie comme une rive parce qu'elle évoque la concordance des ' tant '
Dans mon carnet , ma boîte à rythmes , je la travaille à chaud
L'erremann(Hermann) et son chapelet de vers Mademoiselle grelot/te dans son pré vert 
La cloche métaphysique d'une messe édite



27/04/2021
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