tisseur de poèmes

Peur de la nuit
Avoir froid aux yeux
Les paupières fermées comme des volets
Puis la lumière parsemée comme provenant d'un réverbère
Enfin endhausser les couleurs
Avoir une bonne étoile
Que dis je des étoiles sur un drapeau qui flotte
Et quelle flotte
A la fin 8 mai 1945
Toutes les lumières accumulées : un grand lustre
Corps et esprit par sa belle finale
Une promesse
De gagner mais trop se sont éteints avant de savoir
Comment mourir sans savoir l'issue
Mieux vaut-il partir qu'une mauvaise nouvelle ?
Tant de croix pour ceux qui ont cru
Comment déchirer l'envahissant , l'inévitable ?
La vie est une promesse
Nous en sommes les cartes de visite
Pour une femme véritable
Mais guerre et paix sont tous deux féminins ?
La fleur au fusil masculin mais la fleur avec épines aussi
S'absenter dans un grand sommeil
Se réveiller et en avoir plein les yeux
Le silence des armes, les lambeaux
Débarc de triomphe
Modeste dans ce champ de ruines physiques , morales et humaines