tisseur de poèmes

Dans mon journal de bord
Le jacuzi d'un confinement ,bouc émissaire
D'une raison , d'un prétexte d'écriture
La foule d'étoiles désordonnées dans l'espace qui m'ont poussé
A me manifester au matin
D'enclore dans mes bras un jardin
Pour voir une journée à moi
Avoir le rythme journalier des fleurs qui s'ouvrent et se ferment 
Etre comme une abeille esseulée 
Entendre le bourdon d'un compagnon solitaire
Je suis comme une âme qui regarde par la fenêtre
Mais mon esprit s'est égaré 
Pour ne plus retrouver son chemin
Quitter les chemins parcourus mille et une fois
Je traverse une cheminée
Je vais décrocher l'habit sur le cintre d'un nuage
Dans la penderie du ciel
Sortir d'un égoïste oui clos
Sortir de la ville d'OUALLé 
Lever mon lièvre de son gîte 
Donner de la bande à bâbord et à tribord
Démouler mes positions assises
Poser les piliers d'un édifice ailleurs
Comme si confiner c'était écrire un texte en français
Qui priverait de sa langue natale
Une toile tendu à l'étranger 
Lui donner un pour boire 
Pour étancher sa soif d'aquarelle