tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Déjà

Quinze ans sont passés et c'est maintenant que je m'en rends compte 

Je m'aperçois que je ne te t'avais pas bien regardé , écouté ,parlé 

Que j'ai oublié tant de choses sur toi que tu restes encore vierge 

Ta douceur a fait couler mon  bain de jouvence 

Le moussant a fait naître les bulles de mon dessein d'être ensembles

Maintenant que tu t'en vas ,je devrais me laver dépéché  pour ne pas manquer les dernières secondes 

Mais ton absence me laissera volcan , lave débordante d'un bain de vapeur 

Comme l'eau débordée d'une baignoire qui se  fait fluviale le temps d'une vogue 

Fossile pétrifié d'une période autrefois florissante mais démodé 

Bien que ponctuée d'événements tristes et heureux ,la vie passe un temps anesthésié

Qui ne se manifeste que par un corps âgé au fil des douleurs ,de moindres performances

 C'était hier et demain sera le vide encore plus apparent maintenant que tu es parti

Car l'empreinte du lieu ne peut se manifester sans toi sous peine de devenir étranger

Comme si les lieux disparaissaient avec les êtres aimés 

Rien n'est plus pareil mais mes souvenirs sollicités   refusent que je devienne autre 

Comme si dans une dernière prière les statues d'un Bouddha et les vestiges d'une époque bouddhique

Ramenaient le Vénérable en personne  comme si le temps s'était figé 

Que sa présence si fortement sentie rendrait seule ma pensée  irréaliste 

Comme le son et lumière à Phyllae qui n'attendait plus que ses dieux  

Pourquoi quand c'est tellement vrai ,les choses ne reviennent plus comme avant ?

Pourquoi quand la personne revient les choses sont en décalé  ?

Comme si ce laps de temps n'avait été qu'une vie 

Notre vie une somme de vies 

Dans lesquelles s'endorment notre songe 

Qui ne peut vivre que si le vivant est son milieu ambiant 

Une pièce de puzzle qui s'emboîte avec d'autres et dont le résultat final est la mort 

A nous seul nous ne pouvons constater qu'un déjà qui se voudrait encore 

Prolonger le temps imparti mais l'arbitre a sifflé la fin du match 

C'est oublié le déjà -vu d'une prochaine vie 

Cela me dit quelque chose de familier 

L'attirance amicale ou amoureuse pour être qui a été cher 

Qui a gardé son ancienne vibration .



30/09/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres