tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

dépaysé

Que le temps est capricieux aujourd'hui
Mais j'ai attendu le moment ensoleillé pour venir te saluer
Tu es si loin , d'un pays lointain qui ré/fléchit la lumière
Le jour où tu as commencé à chatter
La pénombre s'est adoucie
Tes mots se sont approchés
Des paroles audibles comme si tu étais très près
Alors nous nous sommes parlés plus franchement
Car j'avais un timbre de voix et une adresse picturale
Jusqu'au moment où tu m'as demandé
D'où je venais
Un pays rêvé dans lequel tu ne pourrais jamais te rendre ?
Parce que nous pourrions jamais nous voir pour de vrai ?
Nous ne serions que des lettres envoyées !
Et puis tu t'es tu
Tout en continuant à me lire
Tu es redevenue éloignée
Nous n'étions plus que dés/oeuvrés
Sans productions d'aucune sorte
Que le silence d'une existence
Qui ne faisait que confirmer
Que ma solitude se faisait vieille à parler toute seule
Alors que d'ordinaire elle se taisait
Pour laisser venir le bruit des lèvres parolées
Les écouter comme un doux murmure
Une caresse qui rimait avec paresse
Parce qu'on n'a plus envie faire dans ces cas là
Juste se laisser caresser
Ma solitude lançait alors des mots
Qui attendaient leurs échos
Qui n'avaient même plus l'appel de phare de la lumière
Parce que le soleil peu convaincu non plus
Avait hâte de s'en débarasser
Il ne restait plus que mes yeux trempés dans la page
Pour délayer l'encre de leurs larmes
Dialoguer ainsi avec un théâtre d'ombre



05/11/2013
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