tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Dépouillé

Au loin une guitare ,manche comme celui d'un fusil aux balles de notes , cordes d'un tir à l'arc , faire flèche d'un tout bois 
Baigner dans du regard , prendre sur le vif 
Lèvres sur le visage qui ne sont pas verticales comme les rails d'un Chemin de fer bien que le nez soit un butoir
Deux lèvres superposées comme les pierres l'une sur l'autre dans 
Les constructions Incas sans liant
Un visage édifice avec son panorama,les yeux et son sommet , le Front 
Mais les lèvres d'une femme sont verticales , debout ,un corps
Pour ne pas avoir beaux-arts ,une sensation à l'origine du tableau 
Une déclaration d'amour,faire ses contes 
Dans la chaude pièce de son cerveau aux yeux fenêtres ,aux couloirs 
Auditifs ,à l'imagination historiée 
Ce qui est encore en moi malgré l'usure du temps
Dans l' éclat cru ,les lueurs pensives 
Les sourcils qui se froncent comme des rideaux 
Quand j'ai vu , j'ai compris que c'était ce que je voulais faire
Il ne m'importe plus de savoir , l'essentiel l'emportera
Dépouillé de ces lignes déformées qui donnent du volume
Comme pour se faire entendre
Une voix off, pousser un regard dans une direction 


10/03/2019
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