tisseur de poèmes

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Dernière semaine d'août

La fin des vacances  , la rentrée

On croit que c'est la fin d'un amour  retrouvé , créatif  

Dix paru comme  le comptage arbitral  : dix août

Hon-orée  , un être au bord de la marginalité  

Elle qui revient dans son quotidien  : rassurant et étouffant à la fois

En marge , comme hors norme :les tentations, les faiblesses sont inévitables 

Du moment que notre déesse soit plus grande  que notre coeur 

Revenir  à sa croyance  synonyme de limitations  , de  défenses , de préservation 

J'aimais sa voix  

On aurait dit qu'elle faisait l'amour  à chaque mot prononcé 

Elle se déshabillait sur le plateau  

Sa nudité se baignait et  montrait  la vallée de ses seins 

Ses pensées  n'étaient  que le décor   de seconds rôles  , de figurants 

Ceux qui ne verront jamais le jour  :des utopies, des rêves , des songes ,  des espoirs 

L'ombre de sa mémoire  , les mauvais souvenirs 

Peu importe , elle représentait le moment de grâce  de l'écrivain

La personne soufflée pour son travail acharné 

L'art est une promesse d'éternité

La jeunesse  signe  la fragilité  d'une vie inconnue

Mais  la jeunesse  dure et n'en finit pas de mourir  

Elle empêche aussi de ne rien voir au-dehors

Mais quand  le corps vieillit  et prend conscience de  son intérieur 

De son destin , de ses coups durs , de son bilan ,de ses échéances 

Il aimerait  encore que le diable lui livre la clef  

Celle qui ouvre la porte d'un jeune coeur 



26/08/2012
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