tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

désolation

Les maisons éventrées
Les pierres une à une jonchées sur le sol
Celles d'une terre froide , sans fleurs
Bien qu'une couronne dorée réfléchit la surface
Ce n'est pas celle des cheveux ceints d'une femme
Juste une toile dort sur la nature morte
Les hommes semblent avoir fui dans l'urgence
Cités fantômes
Draps blancs comme vide , néant
Abandonnant derrière eux des montagnes de déchets
Vestige d'une civilisation
Se servir une fois des choses et les jeter
Jusqu'à la dernière pièce
Eglises délaissées par les croyances
La foi ,un mode désuet
Croire n'est pas synonyme d'avoir la foi
Ecoles désertées
Il n'y a plus rien à apprendre
On s'est servi du savoir comme entreprise
Maintenant obsolète
La production jamais interrogée
Jusqu'au bout de la chaîne
Mais la nature s'est déchaînée
S'est émancipée
Nous croyions être infaillibles pouvoir nous réparer
Nous croyions pouvoir tout faire
Nous regardions tout de face sans voir ce qui arrivait sur les côtés
Une main se lève
Cherche à réhabiliter
Mais l'éclairage ne fonctionne plus
La salle de spectacle est pillée
Il ne reste plus que les objets lourds
Intransportables
Les vestiges ,les ruines
Une planète noire
Tirée par le temps infini de l'univers
A la recherche d'un big bang , d'une lumière



04/08/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres