tisseur de poèmes

Tu m'as fait craqué

 Je succombe au terme d'une longue maladie d'amour

Je m'abandonne ,

Mon âme quitte mon corps,

Ce dernier s'écroule 

La nature en profite pour reprendre ses droits 

Le couvre de lierre , de mousse

Epanché je n'exprime plus rien

Une cure de silence dont tu n'as plus cure

Je ne manifeste plus dans les méandres de ton cerveau

Ma synapse a donné le signal du départ

A force d'être trop transparent :rougeur , transpiration , bégaiement

Je me cache pour me faire oublier 

Je rentre sous terre ,

Je mets ma tête sous l'eau,

Je ravale larmes et salive

Ne plus en parler

Faire en sorte de ne pas penser 

Ne pas être décrypté 

Sans trop se préoccuper de qui est dans la crypte

Je ne suis plus une zone d'ombre qui te suit

Intimidé par ton  regard

Inhibé de tout désir charnel

Au fond de moi, je suis touché

J'ai touché le fond

Jamais été côtoiyant 

Préjugés et idées ont pourtant été des exécutions sommaires

Caricaturales de dessins au trait fait de lignes

Brisées comme la dendrite d'un noeudrone 

Cellule de crise d'un fruit dégusté 

Dont il ne reste plus que 

Le noyau.