tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

écrire après un retour

Retrouver l'écriture après une absence

Dans son polar/oïd , la limousine noire 

Une fenêtre qui s'ouvre  comme la promesse d'une aube

Eclairée d'un trait de jour  comme pour en effacer la nuit

Mais en même temps une bouffée d'air  qui vide l'espace clos

Dans la fumée blanche qui monte du sol en terre battue 

Mettre en valeur les petites flaques de noirceur

Entre deux virgules qui justifient tous les souvenirs

Son visage noirci dans la pénombre 

Ou pen /ombre franco anglaise  d'un crayon et de son encre 

Mais rien ne cède à la noirceur 

Il reste cloué sur place,  

Son ombre à lui , celle d'un remords 

Ses membres saisis  comme les contours de bois d'un cadre de verre 

Ses caresses cantonnées au shooting de ses yeux 

Son corps à elle en rupture d'annéevrisme 

La longueur de ses cheveux proportionnelle à son statut social

Blonde ultraplatine cendrée  car dans son imagination  il a jeté de la poussière d'or 

Pour faire ressortir  , marquer  son esprit 

Sa crinière infiniment  longue  , le galop d'un jupon vaporeux 

Airain/tée , rendue impérissable

Peut-être parce qu'il ne peut  la voir vraiment en chair et en os  

Voir dans sa réalité que déjà on l'oublie !

Elle échappe à toute catégorisation 

Le crépuscule n'est pas une promesse 

Rien qu'un au revoir  là_haut 

Parce que le ciel est vide 

...

Une grande malle   fermée   dans un grenier   

Un chapeau de femme dessus 

 


27/04/2014
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