tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

eh bien oui , c'est nous

Peut-être parce que en ce moment ,les jours sont  gris et venteux 

Tu prends conscience que tous  les gens que tu croises dans la rue  ou  sur l'avenue  vont mourir 

Et tout bascule 

Tu  marches alors  au milieu de fantômes , d'ombres avec lesquels tu ne veux plus passer ton temps

Tu avances dans le  vide  , seules tes illusions te bercent  d'une rencontre  , d'un bonjour , d'un sourire 

Rien n'est plus pareil , un à quoi bon 

Tu te trompes  l'oeil toi même  avec des personnes que tu ne verras plus demain   , qui ne te reconnaîtront plus 

Tu foules la terre , celle qui mélangera tes restes pour en faire du terreau 

Les ruines de ce que tu as été 

Ton cercueil de bois parce qu'il vit plus que centenaire  et t'assurera une éternité 

L'arbre a des branches qui se tournent vers un Dieu 

Les plantes grimpent pour essayer d'atteindre un ciel

La nature végétale se grandit  pour s'éloigner de la terre ferme 

Comme si l'Espoir  venait d'en haut  

L'herbe folle  dans son va et vient docile est transportée de joie  d'avoir pour compagne  une fleur

Cette fleur vert tige qui  reçoit  ses amis papillons, abeilles pour un déjeuner sur l'herbe 

Verra aussi ses pétales tombées : je t'ai aimé un peu, beaucoup  ,avec passion, à la folie, pas du tout 

S'en est fini aussi pour celle qui s'est tournée vers son dieu soleil

Tous ont eu beau adorer  ce Dieu , cette espérance 

Les étoiles maintenant fatiguées  vont s'éteindre comme à la fin d'une représentation

 Tu marches à l'aveugle à la recherche de qui ,de quoi 

Tout  n'est qu'éphémère pour te faire tenir une vie durant

Tout commencera alors à se libérer  en toi 

Pour découvrir un  autre monde   qu'aucune pensée humaine ne peut imaginer 

Une liberté d'esprit  et là ce Dieu que tu cherchais  trop dans une ressemblance humaine 

Un double du monde dans lequel tu vivais  mais en  plus beau et  en meilleur 

Nous avons une vie si soumise  , esclave de nos sens , de notre corps 

Que notre échelle de valeur  ne  peut arriver au sommet 

Celle de notre orgueil de tout savoir  , de tout connaître 

Nous nous enfermons à la recherche d'une vérité 

En oubliant tout ce qu'il y  a à côté 

Un pas après l'autre  dans la  conscience  du premiers vers 

Tu arrives enfin à saisir ce qu'est la Vie de lumière 

C'est peut-être après un passage terrestre 

Que l'on réalise vraiment ce qu'elle est .



19/01/2012
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