tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

E/lise/ée

Elle n'est plus qu'eau fantomatique
Qui charrie une silhouette évanescente
Le faible scintillement d'un reflet qui se fait pointilliste
Comme les paroles d'un discours rapporté
Entre l'eau et le ciel
Comme une image surréelle aujourd'hui
Mais demain
Des choses qui ne s'inventent pas mais qui ne sont pas la réalité
Toute sa vie durant
Mais elle ne s'appartient plus
Alors on dépasse le réel
Elle était belle mais il ne fallait pas le dire
Comme si elle allait s'éclipser
Elle se figeait dans sa forme d'origine
D'après nature
Ses fondations
Sans le savoir était son maître
Savoir la transportait dans un texte oral , dans une mémoire populaire
Etre à la fut voilà ce qu'elle est devenue
Des souvenirs passés simples
Mais de son vivant , le poète se faisait gratte -papier
Comme pour chercher des idées
La montrer telle qu'elle est c'était perdre sa foi
Car la réalité n'est qu'illusoire
Un Dieu qui appartient à la vie ne se raconte pas
Il ne faisait que la dénaturer
Maintenant il essaie de se rapprocher au plus près
Un être imaginaire , un simple passé
Sans retour , pas comme les souvenirs aller et retour
Elle cl/âme son innocence
Ici bas dans le cimetière elle a fondu... en larmes
De l'eau à couler sous les ponts depuis son dernier jour
Des arches en forme d'arcades sourcillières
Car Lise est un être philosophique
Ni illusion ni réalité
Des lettres senties/mentales
Qui changent avec l'humeur du poète
Mais pas la Lise
Faudra t-il qu'il attende la mort
Pour trouver son entière vérité ?
Se vêtir d'un complet classique
C'est toucher une part de vérité féminine
Lise est une oeuvre métaphysique



18/08/2013
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