tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

En hiver

Faut -il que l'hiver soit de neige pour être de saison 
En hiver j'ai découvert en moi ton invincible été 
Attraper une inflammation du verbe aimer 
Alors tous mes rêves partent en gare pour rejoindre ton soleil
Cherchent l' amour dans tous les Etats 
Regardent dans tous les angles morts 
Mais mon corps reste cloué au sol à la fin de l'envoi 
Malade "imaginaire" ,la rencontre se joue à huis clos 
Intra muros de ma chambre que l'homme intérieur 
Un homme qui ne tient pas en place au moment du coucher
Se perdre dans le labyrinthe du visionnaire 
Pour vivre heureux ,vivre couché !
Dans le silence de la nuit ,on tourne
Ce jour là tu as volé mes souvenirs
Je ne suis plus qu'un porteur d'histoires
Si je pouvais reconnaître dans l'immensité le cri de ton corps 
Si je pouvais reconnaître le noir de tes pupilles
Une voix captive dans un espace 
Si seulement à tour de tour ,tu cherchais toi pendant le jour
Mon écriture dans le cirque plume 
Mon crayon la tragédie de la mine
Chaque fin de rêve un conte sur toi

Derrière la gare il y avait un égare 
Dans le silence des bruits 
Un objet précieux qui impose l'attente
Derrière la gare il y avait un égare
Dépoussiérer son ombre pour l'y voir plus clair 
Cacher au -delà de ce que je voyais 
Les trains , les voyageurs 
Il y avait un égare derrière la gare 
Qui invite à venir prendre 
Que je n 'arrivais à découvrir 
Comme ce qui est sur le chemin , la route , la chaussée
Et ce qui reporte la rêverie , la pensée 
Comme entrer quelque part et voir ce qui est enfermé 
Ressortir sans y révèler ce qui est à l'intérieur 
Fort de mon émotion rien qu'un bulletin blanc et la voix abstention 
Derrière la gare il y avait un égare 
Mystérieuse comme un" égare" Poe 
Nu ne laisse qu'un nu 
Sans trace sur sur sa peau 
Egarée dans les trains qui partent 
Sans savoir où elle descend 
Derrière la gare à nouveau s'égare 
Toi qui regarde sous le panneau indicateur 
Que les voyageurs et les trains qui sont à l'heure 
Soit en retard , rate un train 
Derrière la gare il y a un égare 
Si tu veux qu'elle emporte nos coeurs 
Dans le wagon sans voyageurs
L'égare au coup de sifflet et d'un signe de drapeau
Fin de partie ,prendre une décision 
Gare reste ,é tiré par l'accent 

A la gare d'arrivée
une poésie portuaire qui attendait la marée d'écriture
pour aller voguer 
itinéraire d'un corps et d'un esprit 
vent dominant du sommeil et souffle puissant du rêve
une libération en plein jour 
la bosse des vagues avait emporté la mer 
laissée l'ivresse des eaux
chargée de mot valises pour le compte d'une histoire
gardée d'une mémoire au-dessus de la ligne de flottaison
sur une piste cendrée où défilaient les arbres
La terre prenait à témoin les pierres 
Dans un monde imparfait-qui n'est pas été fait
sous l'eucharistie d'un soleil
un poète pioche dans la veine des mots
d' un jour d'été , d'un souvenir d'hiver
il a laissé une certaine l'attitude
Belong oui que le temps est long
I won't belong ,te rassurer

 



17/02/2022
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres