tisseur de poèmes

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Errance

Son corps philosophique dont la substance en solution décante l'hallalie ;sa pensée insoluble cherche un refuge précipité .Au soir tombant tout vibrant d'abois de chiens ,il appelle une sonnerie et se fait ouvrir un dépôt.Pourtant il n'est pas un dé-tracteur bien  qu'il sillonne les chemins ;il ne fait que déposer un tableau de chasse .Au terme d'une spirale de cheminements ,il marque des poses dans un semblant de pavillon .Les chasseurs se font tromper car ce n'est plus le son du cor qu'ils composent mais le cheminot qu'on pose :qui-l -vive cet halte là.Dans les poèmes , les vers ne débordent jamais car ils ont toujours la possibilité de s'enjamber.Dans son errance ,il fredonne et passe ô gué .Dans l'ombre d'un olifaon sonne un hère au daguet .Sa vie n'est qu'une éternelle dérivée , un refrain ,un dessein qui se passe de légende. Et si dans sa reproduction germait un espoir de transsubstantiation , serait-il une mauvaise copie ou un sublime original ?



15/06/2010
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