tisseur de poèmes

Je croyais regarder les étoiles dans le ciel de nuit
Mais ce n'était que le drapeau américain
J'étais dans la lune Une écriture noire adressée à un blanc
Le chant des nuits d'Amérique
Un blues and rythme pour rimer avec National anthem (hymne national)
Un air NB comme noir et blanc
Le trou blanc de l'univers ou troublant , je ne sais plus
On m'a toujours parlé de trou noir
Un tout qu'il faudrait écrire autrementLe t final comme un t à l'envers
Sinon les deux petites barres s'échappent dans une fuite en avant
Un t à l' endroit et un t à l'envers comme les dents d'une fourche
Qui prend ce qu'il y a à l'intérieur
Parce que ma plume est française
Mon écriture ne peut être que du français
Qi est ce poète ? Qu'un orant chantant un spiritual .

La brillance d'une clarté puis soudain un coup d'ombre
Le temps d'une rédaction pour faire oublier
Sa beauté à couper aux couteaux
Cette brune ténébreuse criant de vérité
Ses mots et ses gestes portent le poids du monde ,
le tremblé de la vie
Sa voix touchée par la grace qui veut charmer
Et parvient toujours "assez " fins
Le poète veut que l'on sente le crayon
Brouillonne par ses amours plurielles En anglais , en espagnol , en allemand, en italien , en russe , en chinois
En perdition existentielle dans ces décors fantomatiques
Jamais sa France où elle se sent ennui , colis en attente de transport
Toutes ses mises en scène sont transparentes
Voir le désir comédien d'un plaisir à nu
Elle s'est fendue pour que son pont puisse la rejoindre
Au plus profond d'elle même
Dans sa tête ,vit , aime , se réfugie 
A une absolue confiance en son intelligence
S'ingénier à peupler Le prix sur la balance
Envoyer son manuscrit Une littérature d'aéroports ?