tisseur de poèmes

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Exil

De fil en aiguille
Il tire les ficelles du temps
La cloche qui sonne artificielle ou rétro dans le coup
Mentir , désinformer pour tromper  
Faire comme si rien de ce qui dérange arrivait
Faire du lisse comme la caresse repasse les plis
Attendre l'infaillible quand tout est provisoire 
Quand la vitesse est créatrice de sens et de justice 
Quand le bois de la guitare perd ses feuilles
Il joue au domino avec les touches du piano
Quand exhale la nuit 
Son sommeil guérit ses blessures 
Pourtant il descend au plus profond de lui même
Dé/ cendre de l'incendie dont il s'est nourri de la journée
Un temps de plus/heures comme une série qui ne sait pas s'arrêter
Ma pensée en exil
Comme si je tuais le temps
J’entame le monde pour un voyage clandestin
Un temps sans agenda où je cultive la fin d’un monde
Un temps mythique
Un temps qui cherche à se faire entendre
Mais toujours balayé par une vague lunaire
Toujours se remettre dans le contexte
Le présent est l’ombre de la confession
N’être ni dans le passé ni dans le futur
Qu’ai je à confesser ?
Une ombre qui avec soi fait deux sois
Mais est-ce que cela va toujours de soi ?
Mes forces noires (écriture) sur les fantômes (les pages blanches)
Solitaire qui a peur de la solitude
Le présent est un fleuve aux alluvions qui se déposent dans la mémoire
Elle retiendra que tant qu’elle n’est pas usée , elle a toujours à donner
Le présent est un chrétien qui ne croit pas en Dieu



19/10/2020
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