tisseur de poèmes

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Fiction


Tous confinés sous le toit du monde 
Les fleuves du monde comme des douves 
Les volcans côte à côte comme les trous de flûtes en terre
Voix sans visages, oreilles regardent 
Une vie ordi/naire
La femme aux boucles d'oreilles ,celles d'un oreiller ,des nuits couchées
Une bonde retirée de sa mémoire
Et voilà la parole ,les mots qui se vident par le canal jusqu'au larynx
Elle se jette à l'eau
Autrefois la force des cris ralentissait sa chute dans l'A bis 
Dans sa grande robe ,brouillard pour une hauteur d'enfant
Autrefois au ras ,rien à signaler ;pas préparé à naître 
Maintenant des voix qui se font entendre ,des écritures singulières
Autrefois des bruits parasites comme le bruit d'une télé pas éteinte après la fin des émissions
Autrefois des éruptions verbales qui explosent sans nuanciers 
Comme si mâle élevé 
Si prolixe en pensées ,si silencieuse en paroles
Sur la feuille blanche des pelures de matière grise 
Elle écrit 
Si la guitare était un bateau ,la voile un plectre
Les cordes à rude épreuve dans la tempête 
Et elle ,mis à l'épreuve en restant debout ,dans un solEAU 
La voix pied marin maintenant que tout explose
Un volcan qui se réveille mais sans les fumées au loin
Comme celles des Indiens ,pas de pressentir 
Maintenant c'est la nuit qui avait peur


28/04/2021
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