tisseur de poèmes

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Fin d'une époque

Par venue
Bateau, train , voiture, vélo , à pied
Et le guitariste vagabond
Le long de la voie ferrée
Guitare en bandoulière dans le dos
Balancier d'une horloge 
Traverses entre deux cordes
Des rondes notes comme les roues d'un train 
Mais cette voie est désaffectée , glabre d'expressions
Les larmes sur ses joues coulent toute seule
La mort d'une génération 
Lui absorbé par sa marche monotone à côté des rails
Comme si un train pouvait encore passer et le prendre en stop
Dans ces larmes le reflet grossissant
D'un groupe phare ,les planches à roulettes d'une salle théâtrale
Et ces yeux amphis ,à l'étude 
Sa bande apart , en cohabitation
Maintenant une bande à bande à part
Lui à cran , comme les crans d'un négatif , de ne plus en être
Ils étaient de tous les plans , maintenant laissé en plan
Ne descendre plus à la station Nations
Celle des drapeaux de papier 
Rien qu'une bande de papier flottant à qui veut prendre son téléphone
Pour un cours particulier ,un ruisseau qui cherche affluent 
Sur la voie ,de la végétation a envahi le métal comme le sable
Sa nuit n'est pas dérangée par les jours
Elle n'a que souvenirs et mémoires
Derrière sa pensée de chaises vides
Plus d'idées assises qui se lèvent 
Tu n'as pas idée !
Appuyer sur les pétales de fleur 
a/sonnant



24/05/2020
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