tisseur de poèmes

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Fin de l'été

Arbres d'automne les branches levées vers le ciel
Blament le soleil d'avoir brûlé leurs feuilles
Le bruit des vagues qui effraie et empêche tout départ marin
Tourbillons de feuillesqu'un vent attise en volutes 
Fin d'une saison révolue
Se mettre à l'abri dans la chaleur des maisons
Rideaux tirés comme si les sirènes avaient retenties
La bise d'hiver un prétexte pour déclarer sa flamme
Qu'il "faille" dans ce ce beau temps si parfait 
A l'approche de Noël guIrlande d'un bel faste de l'été 
Une pyramide un V renversé CléoPâtre qui ramène au ber/caille
Tas de feuilles brunes consumées 
vestige d'un été chaud sous l'étoile jaune
Esprit a quitté les lieux 
Branches levées qui n'avaient plus le sés/âme pour ouvrir les cieux
Arbres qui n'ont plus que leur grandeur 
L'être humain se fait plus petit à l'intérieur
Souvenirs de l'insouciance d'une saison 
Impossibilité d'oublier ,d'entrevoir même un soupçon d'autre 
Saison comme à ceux qui n'ont pas voulu entendre le déluge
De pluie
Atre s'active de bûches comme la machinerie d'un navire ou d'une
Locomotive 
Avancer plus vite plus loin
Bonheur retrouvé ne sera jamais plus le même 
Temps ansien pour celui d'un autre ailleurs
 


24/08/2018
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