tisseur de poèmes

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Floreilège

Une prose fleurie   d'un  samedi soir 

Tu souris ,petit chat 

En fin de semaine , je suis à toi

Le temps d'un câlin est arrivé 

Tu aimes que je te fasse rêver 

Mais quand tu rêves trop haut 

Ton corps dit tout bas 

Que c'est le moment d'atterrir 

Comme une tombe à fleurir 

La clef de contact va démarrer  alors une relation

Faire l'amour te fait revenir dans le réel 

La pensée n'est qu'une production spirituelle

Le soleil tourne sol pour se rafraîchir  

Lune d'eau d'une blancheur de lis

Lotus bleu nuit , tu t'allonges  dans ton bain  viNil

J'aime rester dans ton sillage 

Eau douce d'une nymphée , tu ne vieillis  pas

Belle -de-jour  ,jaune ou rouge, tu deviens belle-de-nuit

Nélambo dans la position du lotus ,j'admire l'ornement de ta figure

Rhétorique d'une méditation que tu transfères dans mon esprit 

Pour rester corps

Nymphéassez ,jamais 

Invitée décorative de mon aquarelle

Lavis sous mon trait de plume 

Mon dictafaune me dicte les belles lettres de ce poème



03/12/2011
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