tisseur de poèmes

dans l'encrier de ton coeur
vient se désaltérer 
ma plume
et toi de tes lèvres tu me réponds d'un baiser rouge
dans la maison de tes. yeux 
il ne pleut jamais de larmes 
sous le toi d'un moi
sur le grand drap à terre 
des ramifications ,des traits de peinture 
des embarcations 
plonger dans la peinture 
le pinceau bateau 
voguer son art 
sous le regard du grand phare de son corps accroupi

Hasaki
tout revient en boucle 
comme si dans la piscine de ma poésie
je faisais des longueurs jusqu'à la bouée point et que je revenais
Hasaki 
le noeud de chaise d'une voile
sur la bretelle de ta robe
comme une bifurcation
pour éviter les embouteillages
une bouteille qui tousse du bouchon
il fallait que je me mette au verset 
sous l'arc d'une branche 
comme si tu sortais de la forêt
comme si tu étais à la lisière d'un jardin privé avec ses fleurs à tes hanches
mais devant le portail de la photo
je n'ai pas été là 
derrière toi la brume transparente
non point d'une feuille d'écriture
mais d'un papier calque
tes bras d'un l à l'envers 
celui de Love
à regarder en image pour un endroit?
A l'envers d'un décor dans mes coulisses 
une porte coulissée d'une maison japonaise
en haut d'une épaule gauche 
ton sous vêtement et ta robe
une bouche ouverte
je ne te laisserais pas le temps d'un cri
je t'écris là maintenant 
hasaki :mi aki