tisseur de poèmes

Regarde une photo
Mais elle te regarde aussi
Tu te crois pourtant à l'abri devant un papier glacé de couleur
Elle semble s'effacer derrière le temps
Mais quand viennent les sentiments
Elle se rapproche à grand pas
C'est toi qui étais devenu papier glacé pendant ce temps
Toujours éternel de l'éloignement
Pas si éloigné tant que tu pouvais désigner
C'est à ce moment précis que les couleurs se justifient
Car elle te réchauffe le coeur
Mais était -elle si loin ?
Le papier glacé n'était pas en noir et blanc !
Une photo qui te rattrape
Le temps n'est plus si lointain au fur et à mesure que l'âge
Se rapproche
Elle rend le soir maime
Parcelle de terre émergée du lit , en jeu qui dépasse le naufrage
Car à ces moments là , elle était près de toi
Pour partager la couche ...de nuit
Une an/nuitée
Une fièvre obtempérée se déclarait
Sur sa frontière exotique
Une vraie faites fortreine pour le roi en déplacement
Son style éclatant qui ne se voit jamais
Mais tu en ressentais à coup sûr son reflet
Son accompagnement pourpre royale
Comme un coulis de fraise sur un air de ' traitnet '
Chez elle ,chaque micro élément prenait une importance considérable
Tu aimais a/cabler ta conscience
En prendre plein la vue
Aujourd'hui ses cheveux levés comme un pont levis , son visage fermé
Ses yeux cernés de toute part par la grande faucheuse
Une maison hantée , le fantôme des draps
La nuit du souvenir
Mais au jour venant l'odeur des fleurs qui s'ouvrent
S'en tire avec une journée ensoleiléé
Mais il ne faudrait pas qu'il fasse gris , qu'il pleuve