tisseur de poèmes

C'était pourtant le jour mais la ville baignait dans le blanc cassé assoupi des vapeurs d'alcool .Encore dans des pensées qui oublient que les gens ordinaires le savaient aussi . La bulle blanche diffuse d'une bande dessinée .Une montre ignorante affichant que les heures quoique l'on puisse mettre dans le temps.Une ville dont tout portait à l'appeler Aigue-Morte .Une brume maquille age encore dans les nuages en attente d'un soleil qui éclaire la fin d'un mystère .Mais cela aurait pu être aussi une acte rebelle face au cinéma et à la photo qui n'ont de cesse que de reproduire la présence , face au texte parce qu'à force d'écrire on disparait d'où l'apparition d'un je .Tout cela est peut-être dû tout bonnement à une aigue marine ,cette femme béryl .De Béryllium qui rime avec millénium,qui règne milan -rapace , air nuage ,bérîle -mer sans qui la terre resterait morte .L'agitation de l'eau qui attire l'oeil comme celle d'un rapace.Ce dernier qui descend en piqué ,nous laisse l'ombre et garde la proie .Si l'affaire était close ,ce close qui me fait penser à l'anglais close .Proche par rapport à reproche .Garder les interrogations , le suspens ,tenir en haleine .Et cette vapeur blanche qui sortirait des poumons par temps glacial .Close comme au bord de , une étendue blanche dont on ne sait rien de ce qu'il y a en dessous ,tomber dans les profondeurs sans fond aperçu .Close comme détaillé , fidèle dont on reprend le maximum car une fois parti il va falloir reproduire à l'identique .Close comme atmosphère lourde ,une couche qui pèse et ne peut se dévoiler.Close comme écriture serrée ,qu'on a du mal à lire ,dont on cherche la trouée comme un indice , les serres du milan .Une histoire floue ,floué parce que pas d'histoires , une ville sans histoire ou une ville au -dessus des nuages dans le ciel qui n'a pas encore envoyé d'anges sur terre .