tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

incertaine

Rumeurs et nuances dans le ciel.Elle ne savait pas à quoi s'en tenir .Sortira , sortira pas ?.

Quand elle restait chez elle , elle se mettait à écrire .Sa page jamais recouverte d'un drap blanc , pas de suicide assisté non plus 

Toujours un cadavre exquis , une bouteille vide d'encre à l'heure où blanchit le ciel .Elle avait épuisé la nuit du moins

son affichage noir . Ce qui recouvraient ses mots , les lettres françaises .Elle aimait aussi à se donner des articles ... de presse 

Jamais d'archétypes . Elle courait à s'en essouffler cavalièrement .

Ce qu'elle avait de plus chaire , la morale : le juste , le bon et le vrai .Ecrire signifiait prescrire . Une ordonnance pour un 

droit de vivant . Un droit de vie existe déjà . Elle était désormais réactionnaire. 

Incertaine ,elle avait su ce qu'était qu'être détendue très fermée , d'ouverture d'esprit sur soi ,faire front ridé de soucis , 

de problèmes , d'inquiétude . Endormie dans la forêt de l'inconscient , attendant que l'on tambourine sur à la porte , exit

fin de rêve .Se retrouver en terrain familier ,on l'avait tellement entretenue dans cette idée mais un monde où le confident n'avait plus court . Se confier à qui , à quoi ? .La tête dans les feuilles mortes pour un secret de longévité ? Un écho à sa propre voix acquiesçant 

son discours , un répondant sans réponse .Elle avait le parti prie , le plaisir de la chaire ... pécheresse : fais pas ci, fais pas ça

Faire semblant de comprendre de peur de passer pour ignorante . Faire bonne figure , mauvaise conscience . Un vent frais soufflait sur l'actualité brûlante . 

Attisait les flammes . Brillant dans l'obscur , objet de convoitise . Une soif inextinguible . Une faim suicidaire de tout recevoir 

Ideaux d'hier et de notre temps aussi .Succomber à la tentation délivre -t-il du mal ? Et pourtant volcan en éruption , besoin 

irrésistible d'une utopie . Dans les abîmes de l'âme tourmentée , sans issue que ses propres affres .Au fil des années , le 

piquant des aiguilles , quelques gouttes de sang et un blanc cassé .Marron glacé d'un arbre dégradé , simple soldat en bataille

Sans le savoir , sans y croire , errante .Une marque déposée : on pense , on sait pour toi, on préjuge . Au bout de quoi , quelque chose 

Après mais , figure rayonnante , ce quelqu'un qui n'est plus elle .La rupture de l'insèretain à la transition. Son paradis après avoir connu l'enfer , qu'en sera t-il à sa fin : un autre combat .


17/07/2015
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