tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Intensité qui n'a qu'un temps face à la nuit

Quelque part dans la nuit
Au moins il y a un lieu
La vraie , un non dit où la peur fait taire son soi pour un imaginaire
Une illusion d’optique où la moindre lumière bleue ressucite l’eau défunte
Une douleur fantôme et sa mémoire enfouie
Entendre les cris de douleurs et les chaînes qui torturent le coprs
Une douleur sourde face à un pourquoi conscient aveugle
Cela arrive toujours le soir !
Dans la journée vivre vraiment
S’engager dans ce qu’ils ressentent
Regénérer ce qui est fossilisé par la familiarité , la routine
Ils tendent à rester quelque chose mais le projet les pousse
A autre chose
J’aime le mot projet comme un jet de javelot
Lancer plus loin
Comme s’ils agrandissaient leurs espaces vitaux
Pas le droit de dépasser !
Si la nuit voulait bien s’arrêter là aussi
Mais celle là s’ingère dans nos rêves
Même si tu “ dhors “ !
Ecrit d’aujourd’hui , environnement de demain
Lecteurs de demain qui cherche dans le quelque part
Au loin le château du dragon
Par trop près sinon un retour de flammes
Ne va pas plus loin
Quand la lune s’y met
Elle nargue sa page blanche : sa nuit blanche
Elle n’a rien à rêver
Quelque part dans la nuit , un errant
Donner à la nuit un rôle à jouer
Des couches superposées de temps anciens
Lecteurs archéologues , faire revivre ?
Un texte interrogateur : comment le vivre ?
Dans la nuit , fuir quelque part
A l’abri de quoi ?
Dans sa noiceur d’esprit , son cauchemar
Noirceur contre noir : combat de Titans
Le jour te demande d’être intense
Mais la nuit le naturel revient au galop !
 
 


19/06/2016
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres